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Sortie n° 2859401, créée le 25 06 2024
80 ans de la bataille de pleurtuit
Vidéo de la sortie
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Dimanche 15 Septembre 2024

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
08:30 (du matin) (H-1)
09:30 (du matin)
Descriptif de la sortie

 

 

..J'ai été placé à la tête de cette forteresse, je ne l'avais pas demandé. J’exécuterai les ordres que j'ai reçus et, faisant mon devoir de soldat je combattrai jusqu’à la dernière pierre...

 

A.Von Auloc, commandant de la festung de St Malo.

 

 

               

 

 

 

 

 

La bataille de Pleurtuit

 

 


 

09h30 : Départ de Rennes pour Tréméreuc.


 


 

10h30 : Randonnée.

 

 

Dés l’arrivée des Américains à la Ville-es-Bray, je devins leur aumônier. Dans une maison abandonnée de ce village j’ai confessé des dizaines de soldats francophones avant qu’ils ne partent au front. Ils étaient originaires de Louisiane. Ils partaient au combat le chapelet autour du coup et une médaille du Sacré-Cœur épinglée sur la vareuse. La plupart hélas, revinrent sans vie …

 

 

Abbé Jean Appéré, 8 août 1944.

 

  

Randonnée mémorielle sur les traces du 121 éme régiment d’infanterie américain.

 

   

Longueur : 17 km, 4h30 de marche sans les pauses.

 


 

Nous suivrons le périple des 3 bataillons du régiment.

Je vous conterais les combats meurtriers qu’ils ont menés du 8 au 12 août 1944 pour percer les défenses occidentales allemandes de la forteresse de St Malo, notamment le long de la ligne anti-char qui s’étendait du Minihic Sur-Rance jusqu’au Frémur.

 

 

Nous suivrons les 13 bornes mémorielles qui balisent les points remarquables de la randonnée :

 

 

 

 

Le parcours que nous ferons :

 

 

 

 

 

 

Nous découvrirons les vestiges de la ligne de défenses et les endroits emblématiques de la bataille, entre autres :

 

 

  

  

La maison Racinet :

 

 

L'armée américaine est surprise le 8 août 1944 lors du premier carnage de La Vieuville et contraint l'état-major à improviser cette maison en hôpital de premiers soins.

Une noria d'ambulance militaire y dépose les blessés et les morts.

Les blessés y reçoivent des perfusions dont le dispositif était accroché au pentoué, mot patois signifiant « pentoir ».

C'est un fort crochet en bois fixé à une poutre près de la table de la salle commune, on y accrochait le cochon pour l'éviscérer.

La table sert de table d'opération pour consulter, soigner et opérer les blessés.

Ceux-ci sont ensuite emmenés dans un hôpital militaire de campagne à Pleslin, 7 kilomètres plus au sud, dans les lignes américaines.

Les cadavres étaient placés dans une douve près de cette maison. Profonde de 2 mètres, longue de 7 ou 8 mètres, elle était remplie après le deuxième carnage du 12 août, ce qui entraîna la création d'un autre hôpital similaire à la ferme de La Garais, à 200 mètres de là.

 

 

 

 

Le "Grand Chêne" :

 

Point de départ de l'assaut de l'infanterie américaine sur la Vieuville.

 

 

  

Le champ de bataille de la Vieuville :

 

 

 

 

Vue générale du champ de bataille. 

 

 

 

Cette pierre appartenait à la ferme de La Vieuville, haut symbole de la bataille de Pleurtuit, détruite pendant les combats et dont il ne reste aucun vestige.

Elle a été placée là, d'autorité, sur le terrain communal.

En 1986, quelques semaines après, cette stèle est inaugurée en présence du colonel Macpherson et des 18 vétérans américains qu'il dirigeait.

Elle se trouve au cœur même du champ des carnages des 8 et 12 août 1944.

Tous les ans, le samedi précédant le 15 août, elle est le lieu d'un rassemblement anniversaire.

  

 

 

La ferme après les combats, au premier plan le mur anti-char.

 

 

De multiples tobrouk et Blockhaus flanquaient la ligne anti-char pour la protéger en tirs croisés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maison-blockhaus des Aublerets :

 

 

 

Les propriétaires d'une ferme englobant le terrain ont utilisé ce blockhaus comme fondation de leur maison.

Le blockhaus était équipé d'un canon, et placé exactement sur la ligne de défense en bordure nord.

Le canon ne tira qu'un seul coup car, en raison de sa puissance et de la résonance intérieure, les servants devinrent sourds.

 

 

 

 

Château du Val :

  

Le château abritait l'état-major allemand commandant la ligne de défense Frémur - Rance.

Un blockhaus est présent dans la propriété.

Dans le parc, au sommet d'un pin de 30 mètres de hauteur, les parachutistes allemands pouvaient surveiller la Rance et  observer la bataille de La Vieuville.

 

 

 

 

Le Minihic Sur rance :

 

 

Le clocher de l’église servait de poste d’observation aux allemands. Il fut détruit par l’artillerie américaine

 

 

 

Nous traverserons la péninsule d'est en ouest pour explorer les défenses occidentales de la ligne :

 

 

A travers bois

 

 

 

Nous suivrons l'ancienne ligne de chemin de fer Dinan - Dinard pour nous rendre à Tréméreuc.

 

 

 

Nous emprunterons des chemins creux. Les Allemands les avaient élargis pour les rendre carrossable aux véhicules de liaison et ambulances. Ils étaient ainsi protégés par le couvert des arbres de l'aviation alliée.

 

 

 

Hopital souterrain allemand :

 

 

 

 

 

L'entrée

 

 

 

Le périscope

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Frémur :

 

 

La barriére naturelle occidentale de la péninsule, également trés défendue par des dizaines de Tobrouk et plusieurs blockhaus.

 

 

 

Les blockhaus des Rues :

 

 

 

 

Abris des deux canons mobiles.

 

 

 

 

 

Meurtrière défendant l'entrée.


 

 

 

 

Un ensemble de deux blockhaus, ils verrouillaient l'accés au pont sur le Frémur.

  

 

 

 

Des dizaines de Tobrouk complétaient le dispositif :

 

 

 


La randonnée peut être quelque peu salissante, prenez de vieux vêtements, une lampe de poche et de bonnes chaussures de randonnée.

 

 

 

 

 

  

Hôtel du Cœur-Violet :

  

 

 

 

 

 

 

Cette maison est le Purple Heart Hotel, « Hôtel du Coeur-Violet », comme l'avaient désignée les blessés américains du bataillon encerclé soignés là, du 8 au 12 août 1944, dans la partie droite de la maison.

La partie gauche était le PC du Lost Battalion, le « bataillon perdu ».

Le Purple Heart est une décoration américaine destinée à honorer les grands blessés de guerre.

Pendant le bref séjour des blessés, un obus allemand, venu de l'aéroport, frappa de plein fouet l'infirmerie qui abritait aussi des blessés allemands faits prisonniers.

 

 

 

 

Ecole Jean-Moulin :

  

 

 

 

Le 8 août 1944, le capitaine Sanders et le lieutenant Epperson, à la tête d'un détachement américain de reconnaissance appartenant au bataillon encerclé depuis le matin, furent les cibles d'un canon d'assaut allemand. L'engin, situé dans le carrefour de l'Orme, tue le capitaine qui reçoit l'obus en pleine poitrine.

Le lieutenant Epperson, criblé d'éclats, se terre pendant quatre jours dans un abri, grièvement blessé.

Le 12 août, il est emmené à Trémereuc, à 2 kilomètres de là, pour recevoir les premiers soins et sera transféré dans un hôpital anglais.

En 1986 sa chevalière de West Point est retrouvée dans un jardin de Trémereuc, et il est venu la récupérer en août 1988. Une plaque à la mémoire du capitaine Sanders est apposée sur le mur de l'école, à l'endroit où il tomba.

 

  

Le capitaine Sanders fut vengé par le soldat Francis Gardiner qui détruisit le sturmgeschütz au bazooka.

 

 

 

 

 

 

 

  

Mémorial de la libération :

  

 

 

 

 

Ce mémorial a été inauguré le 12 août 1984 par le colonel Rupert G. Macpherson, capitaine de l'US Army en 1944, vétéran de la bataille de Pleurtuit.

Destiné à marquer le 40e anniversaire de la Libération et à en pérenniser le souvenir, ce monument conçu par le comité pour la commémoration de la Libération a été financé par une souscription à laquelle ont répondu favorablement tous les Pleurtuisiens.

 

 

 

La stèle qui rend hommage aux 24 civils tués lors des combats d'août 1944

 

 



 

18h00 : Pot à Pleurtuit et retour sur Rennes.

 

 

 

 

 

 

Apportez un pique-nique

 

 

 

Bonne condition physique demandée 
 

 

  

 

 

Frais de covoiturage :

 

Tréméreuc – St Gregoire : 66  x 2 = 132 km

Frais : 132 Km x 0,20 €/km = 26,40 € par voiture.


Soit entre 5,30 et 6,60 € par passagers.

 

 

 

 

 

 

Chaque inscrit(e) participera à la randonnée sous sa propre responsabilité.

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