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Date : 25-11-2023 17:20:22
Ersilia soudais se fait remarquer en permanence par son inculture crasse (elle a parlé de pogrom à propos de l'expulsion d'un camp de rom, il faut le faire!!).
Cette dame était professeur de français dans un collège!!! On comprend mieux pourquoi tant de collégiens ont des lacunes...
Quand 40% des électeurs se déplacent, ça donne des députés comme Louis Boyard, Mathilde Hignet chez nous, entre autres!! Des députés qui n'ont assurément pas le niveau pour nous représenter et voter les lois de la république dont ils sont bien incapables de comprendre les enjeux.
*****ci joint un article de franc tireur..*****
La députée Insoumise, en charge d’un groupe d’études sur l’antisémitisme, accumule les sorties douteuses à l’encontre d’Israël. Et si l’ancienne prof de français révisait plutôt ses cours d’Histoire au lieu de multiplier les provocations à l’Assemblée ?
Stakhanov, l’ouvrier-symbole dont l’URSS célébrait la puissance de travail ? Un martyr du libéralisme ! La Ferme des animaux, de George Orwell ? Un réquisitoire contre la réforme des retraites et le sort des Palestiniens ! Le sort des Palestiniens ? Une tragédie comparable à la Shoah… À lire ou à écouter Ersilia Soudais, 35 ans, professeure certifiée de français en collège, on se dit qu’elle a survolé certains cours, et que l’ignorance est excusable lorsqu’elle se connaît. Quand on a un niveau de CM2 en histoire, on se fait discret et on apprend. Le problème, c’est que, depuis un an, la députée LFI-Nupes de la 7e circonscription de Seine-et-Marne fait tout pour attirer l’attention, tant par ses outrances que par l’exhibition de son inculture.
Élue lors des législatives de 2022, la Séquano-Dyonisienne, née à Aubervilliers, a grandi dans une famille très politisée. Son journaliste de père, Michel Soudais, est l’un des rédacteurs en chef de Politis, l’hebdomadaire de la gauche antilibérale qui a le plus soutenu Tariq Ramadan et les Frères musulmans. Adulte, elle se tourne vers le métier de professeure de français et s’installe en Seine-et-Marne. Elle s’engage vite au sein du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES-FSU), mais sa vie politique commence vraiment en 2016. Déçue par le quinquennat de François Hollande, elle rejoint La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Invectives et provoc
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les débuts sont laborieux. D’abord dans l’ombre, candidate suppléante aux législatives de 2017, puis aux départementales de 2021, dont elle sort perdante, elle remporte néanmoins une petite victoire : en 2020, elle est élue conseillère municipale de Lagny-sur-Marne, où elle vit. Une fonction qu’elle conserve jusqu’à son arrivée au Palais-Bourbon où, soudain, Soudais s’est senti pousser des ailes. Sa première véritable apparition remonte au jour de février 2023 quand, après avoir traité de « monstres » les députés de la majorité et les avoir accusés d’enrichir leurs « amis les plus riches du CAC 40 », Ersilia Soudais réagit par des hurlements au rappel à l’ordre de la présidente de l’Assemblée. La suite n’est qu’une série d’invectives ou de provocations, dans l’hémicycle ou en commission.
Candidate au rôle d’icône d’une gauche radicale et hors sol, l’agent bordélisateur entend démontrer « l’autoritarisme de la macronie » en multipliant les analogies aberrantes. À ses yeux, toutes les violences se valent. Lorsqu’elle siège en commission sur les affaires étrangères, comme le 14 juin, c’est pour dénoncer un « gouvernement français » qui « réprime violemment les manifestations populaires et bafoue la démocratie ». Une situation qu’elle compare au Sénégal, où les forces de l’ordre, dotées d’armes à feu, ont tué une quinzaine de manifestants en une semaine. Idem lorsque l’Assemblée propose d’inscrire la milice privée russe Wagner sur la liste des organisations terroristes. Ersilia Soudais préfère pointer les puissances occidentales, les invite à « balayer devant leur porte », avant d’accuser la France d’utiliser cette proposition pour « se défausser de la responsabilité de l’usage de la violence et de la force ». Une chose est de questionner la doctrine du maintien de l’ordre en France ; tout autre est de comparer la police républicaine à la milice qui massacre des gens par milliers en Ukraine.
L’antisionisme, sa bataille
Mais notre égérie relativiste s’est surtout illustrée sur une cause obsessionnelle : l’antisionisme. Sans avoir jamais posé le pied en Israël, elle décrit avec précision les conditions « d’un apartheid » que subiraient, selon elle, les Palestiniens. Le 4 mai, elle prend la parole à l’Assemblée pour soutenir la loi qui entend appliquer ce terme à Israël, au nom d’une « solution à deux États ». Ce qui ne l’empêche pas, le 15 mai, de commémorer les « 75 ans de la Nakba », « catastrophe » en arabe, soit la création de l’État hébreu, aux côtés d’associations antisionistes, soutiens du mouvement BDS (Boycott désinvestissement et sanctions) qui milite pour le blocus économique et politique d’Israël. « Il y a une volonté de blanchir une partie de l’antisémitisme incarnée par la haine d’Israël », déplore Samuel Lejoyeux, président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a eu une altercation avec l’élue.
En avril, protestant contre l’invitation de Salah Hamouri (l’avocat franco-palestinien extradé par Israël, accusé d’être lié au Front populaire de libération de la Palestine), il s’était rendu sur le lieu de la conférence. Elle-même venue soutenir l’avocat, la députée dit avoir été agressée par des membres de l’UEJF en marge de l’événement. Samuel Lejoyeux dément : « Nous l’avons simplement interpellée en tant que responsable politique, elle a refusé toute forme d’échange avec nous. » Une plainte aurait été déposée par l’élue. Une autre par l’association, pour diffamation.
L’autre problème de l’inculture, c’est qu’elle fait peu de cas des mots qu’elle emploie, et qu’elle ne voit aucun inconvénient à banaliser des crimes absolus pour le gain minimal de quelques retweets. Ainsi, la cause palestinienne façon Soudais consiste à profaner systématiquement l’histoire de l’antisémitisme. L’extradition de Salah Hamouri ? Une « déportation ». La colonisation en Cisjordanie ? Un « crime contre l’humanité ». Le démantèlement d’un camp de Roms dans le Val d’Oise ? Un « pogrom » ! Rien de moins. Est-ce à ces abus de langage qu’elle doit d’avoir été nommée vice-présidente Nupes du groupe d’étude sur l’antisémitisme ? Elle mériterait plus certainement d’être auditionnée.
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