La sortie est complète.
Tro Menez Aré et Monts d’Arrée
Programme du séjour
Mercredi 25 Mai
18h00 : Départ de Rennes direction le gîte (voir description sur sortie annexe).
20h30 : Installation et dîner.
Jeudi 26 mai
08h00 : Petit déjeuner
09h30 : Randonnée pédestre du Tro menez Aré.
TRO MENEZ ARE (32 éme édition)
Le « Tro Menez Are », présentation de l'association :
Une école Diwan est une école associative dont le but est d'enseigner le breton en immersion dès le plus jeune âge. Celle de Commana, l'une des plus anciennes car fondée dès 1977, à Plounéour-Ménez, s'est finalement établie sur la commune en 1986 après avoir « voyagé » dans les Monts d'Arrée. Elle compte aujourd'hui 73 élèves.
L'association « Tro Menez Are » fut créée en 1989 à l'initiative de ses parents d'élèves afin de la financer.
Pour cela, elle organise annuellement une grande journée de randonnées pédestres : le « Tro Menez Are » qui fêtera cette année ses 32 ans. C'est aujourd'hui la plus ancienne des grandes randonnées et également la plus fréquentée.
Il s'agit avant tout d'un rassemblement populaire et familial, assez souple pour séduire un large public : des plus jeunes aux plus âgés, des marcheurs occasionnels voire à mobilité réduite aux plus aguerris.
Bien plus qu'une simple randonnée !
Le Tro Menez Are permet de découvrir, en dehors des axes routiers, la beauté, la richesse et la diversité des paysages et du patrimoine culturel des Monts d'Arrée.
A ces fins, il présente 4 grandes spécificités :
Les randonnées :
7 circuits de randonnée pédestre sont proposés :
5km
10 km "faciles"
10 km "moins faciles"
15 km
20 km (celle que je vous propose)
30 km
40 km
Le balisage est simple : 1 parcours correspond à 1 couleur.
Le Tro Menez Are partira cette année de la commune de Huelgoat, située aux portes du Parc d'Armorique et aux pieds des Monts d'Arrée.
Les inscriptions se feront de 7h30 à 16h30, pour tous les circuits.
L'heure du départ est à la convenance de chaque marcheur.
Au départ, chaque participant se voit remettre :
À l'arrivée, chaque marcheur muni de sa carte de randonneur se verra offrir :
Un "cadeau du Tro Menez Are" (un cadeau souvenir au choix accompagné éventuellement de l'affiche de l'édition du Tro Menez Are).
Un goûter
Une entrée gratuite au Fest-Noz.
Les circuits sont actuellement en cours de conception.
Mais nous pouvons aisément penser que nous découvrirons tout ou partie des sites remarquables suivant :
Huelgoat :
L'importance d'Huelgoat fut sans doute tout d'abord d'ordre militaire. Dès l'antiquité, l'excellence de la situation au point de vue stratégique n'avait pu échapper aux peuplades armoricaines qui occupaient le pays. Ainsi en témoigne le camp gallo-romain dit "Camp d'Artus" : il fut utilisé après la conquête romaine par les légions de César.
Le canal :
C'est pour l'exploitation des mines de plomb argentifère de Huelgoat, déjà connues des Romains, que des canaux et un étang auraient été creusés au 18° siècle; les eaux étaient employées au lavage du minerai et comme force motrice d'un concasseur.
La mine de plomb argentifère :
Cette mine, vraisemblablement exploitée du temps des Celtes (1er siècle avant notre ère), et ensuite par les Romains, fut très active au XVIème siècle, mais son âge d'or fut les XVIIIème-XIXème siècle (1750-1866).
Le gouffre :
Ce mamelon, actuellement baptisé "Le Belvédère" est en réalité l'emplacement d'une défense Celte, transformée par la suite en motte féodale, appelée autrefois "Kastel ar Guibel".
Sur le sommet de ce mamelon est placée la stèle commémorant la mort, à cet endroit, du poète écrivain Victor Ségalen.
Les poètes et les peintres à Huelgoat :
Victor Ségalen : médecin, poète, critique d'art, ethnographe, archéologue, spécialiste de la civilisation chinoise. En 1919, après de nombreux voyages et explorations en Polynésie et en Chine, il se retire à Huelgoat dans son "arrière-monde mythique".
C'est là qu'on le retrouve mort, un jour de mai, au "Belvédère, une édition d'Hamlet à ses côtés. Sa sépulture est visible au cimetière d'Huelgoat ainsi qu'une stèle au "Belvédère" du Gouffre.
Paul Sérusier : fondateur du groupe des nabis, ami de Gauguin, passe 3 étés à Huelgoat et y peint entre autres "Solitudes" où on reconnaît les formes arrondies des rochers de la forêt.
Maurice Denis : autre nabi y peint "La Mare aux Sangliers".
Charles Le Goffic : écrivain, il y chercha également son inspiration en écrivant "Croc d'Argent".
La rivière d’argent :
La grotte d’Artus :
La mare aux sangliers :
La mare porte ce nom, car les sangliers aimaient venir y faire trempette, au temps où ils peuplaient abondamment la Forêt.
Le camp d'Artus :
Long de 1100 mètres sur 380, le camp d'Artus (Arthur) est dominé par une butte haute de 18 mètres.
Ce camp est un oppidum gaulois. Le camp était entouré d'un énorme mur, ou gallicus haut de quatre mètres, comportant des quadrillages de poutres entrecroisées tenues par de grosses fiches de fer. Plusieurs observatoires de planches permettaient de voir si un quelconque ennemi se manifestait à l'horizon.
Il aurait servi de refuge à trois mille Osismes lors de l'invasion de l'Armorique par les Romains en 57 avant J.C.
Ces hommes se soulevèrent contre l'envahisseur cinq ans plus tard.
Les Osismes étaient déjà connus des Grecs au IVe siècles avant Jésus-Christ ( voyage de Pythéas à la recherche des mines d’étain de l'île de Bretagne) .
Pythéas de Marseille, un navigateur grec qui partit de Marseille vers 300 avant notre ère pour rejoindre l'île de Bretagne (la Grande Bretagne actuelle), a mentionné la présence des Ostimioi, un peuple localisé à l'extrémité d'une péninsule qui s'avance loin dans l'Océan.
Selon Léon Fleuriot, ce terme signifierait « les plus éloignés », en bref « les Finistériens », nom tout à fait adéquat pour ces hommes de l'extrémité du continent. Quelques siècles plus tard, on le retrouve sous le nom d'Osismes dans les textes latins. Jules César mentionne ce peuple, allié des Vénètes lors de la guerre des Gaules. On a longtemps pensé que les Osismes, localisés à l'extrémité de la péninsule bretonne, vivaient sous la dépendance de leurs puissants voisins du Morbihan. Or, les données récentes de l'archéologie soulignent au contraire la prédominance de la Cité des Osismes, qui maîtrisait le trafic maritime entre l'Atlantique et la Manche ainsi que des gisements de métaux précieux. Elle contrôlait un vaste territoire, comprenant le Finistère, ainsi que l'ouest du Morbihan et des Côtes-d'Armor.
La roche tremblante :
Le chaos :
Explication géologique du Chaos :
Les roches granitiques sont des roches éruptives qui ont une origine interne. Montées des profondeurs de la terre, à l'état de masse fondue (magma) située dans une zone de fortes températures (+ de 700°C) et de fortes pressions, elles se sont solidifiées par refroidissement, à quelques kilomètres de la surface, puis se sont fissurées.
Les milliers de mètres de terrain surmontant ces masses granitiques ont été peu à peu déblayés par l'érosion.
Ainsi dégagés, les blocs granitiques se sont retrouvés en équilibre les uns sur les autres. Ce processus d'érosion s'est effectué lentement sur des millions d'années.
Le Moulin du Chaos :
Le Moulin du Chaos date de 1339. Il était destiné, à l'origine à moudre le grain. Pour cela il possédait 2 roues, qui actionnaient 2 meules. Le Moulin appartenait aux ducs de Bretagne aux XIVème et XVème siècle, puis au roi de France au XVIème, aux responsables de la Mine de Plomb Argentifère au XVIIIème.
Dans l'après-midi, au bourg de Huelgoat, en plus des animations prévues au fil des circuits, auront lieu de nombreux concerts aux styles musicaux variés (musique traditionnelle bretonne, world music, musique irlandaise, etc.) ainsi qu'un marché d'artisanat et de produits du terroir.
A 21h, se déroulera un Fest-Noz concluant la journée.
Il sera possible de se restaurer sur place dès l'après-midi et jusqu'en soirée.
Tarif (marche + fest noz) :
Sur place : 8 €
Sur réservation online : 7 €
Plus d'informations et inscription sur :
https://www.tromenezare.bzh/index.php/2022/02/03/tro-menez-are-2022/
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