Vendredi 30 septembre
18h00 : Départ de Rennes direction le camping.
Un camping 3 étoiles à 5 km, 10 minutes de route de l'abbaye de Beauport.
Ses prestations :
Nous logerons dans 2 mobil-homes :
Superficie totale (en m²) : 34
19h30 : Installation et diner type auberge espagnole.
Samedi 1er octobre
De l'abbaye de Beauport à Loguivy-De-La-Mer, le long du GR34.
Etape 25/120
Au total 21 km.
A découvrir sur notre chemin :
L’abbaye de Beauport :
800 ans d'histoire et d'architecture religieuse en Bretagne !
L’abbaye de Beauport, l’un des plus importants ensemble religieux de Bretagne, site classé à la fois Espace Naturel et Monument Historique.
Lieu chargé d’histoire depuis l’église édifiée au 13ème siècle jusqu’aux bâtiments conventuels, le cloître, le réfectoire, la cour basse, le bâtiment du Duc, le cellier, l’aumônerie et l’hôtellerie destinée à l'accueil des pèlerins.
À l'aube du XIIIe siècle, le comte Alain de Goëlo fonde l'abbaye de Beauport et y installe des chanoines de l'ordre des prémontrés. Pendant 500 ans, la communauté religieuse façonne le lieu et y met en œuvre d'importants aménagements, dans le respect de leurs règles monastiques et des besoins de leur vie communautaire.
Fermés à la Révolution française, puis vendus comme biens nationaux, les bâtiments de l'abbaye sont tour à tour transformés en étable, mairie, appartements bourgeois, école et cidrerie.
Érigée au cœur d'un domaine naturel de 120 hectares, l’abbaye de Beauport occupe une position privilégiée dans une anse protégée de la baie de Paimpol. Cette caractéristique, conjuguée à la valeur historique de l'ensemble abbatial, en font un domaine exceptionnel, reconnu pour ses qualités architecturales, paysagères et environnementales. C'est donc toute une biodiversité et des milieux préservés qui se découvrent aux alentours de l'édifice.
Située au cœur d’un parc de 120 hectares, l’abbaye de Beauport offre un incroyable panorama de 180° sur l'océan, avec une vue imprenable sur l'île de Bréhat.
Paimpol :
Des celtes ( -800 av JC ) à l’émergence des armateurs au XVIIIè siècle, de l’apogée de la pêche en Islande en 1885 au retour de la dernière goélette en 1935, de la création du Grand Paimpol en 1960 à la période actuelle, l’histoire de Paimpol est riche et singulière.
Le nom de Paimpol vient du breton pen (extrémité) et poul (étang) soit en français « la tête de l’étang ». Autrefois, il existait de nombreux étangs et Paimpol était une presqu’île. Lors de grandes marées, les quartiers de la gare et du Champ de Foire étaient inondés.
Paimpol prend véritablement son essor au XVIIème siècle. Elle devient une petite ville qui se dote d’équipements portuaires dont 2 quais en pierres.
Au début du XIXème siècle, sont réalisés l’assèchement et la poldérisation (conquête de terres sur la mer) sur 15 hectares de l’étang, de 1830 à 1832. Les travaux continuent les années suivantes. En 1884, le premier bassin à flot est achevé. Il devient très vite insuffisant et la municipalité décide la construction d’un 2ème bassin qui sera achevé en 1902, séparé du 1er bassin par le quai neuf. Progressivement les équipements du port se poursuivent : entrepôts, docks, cale inclinée, grues à vapeur (1920).Après la pêche à la morue (Terre-Neuve et Islande), le port a orienté son activité vers la pêche et la plaisance.
Du XVIème au milieu du XIXème siècle, les paimpolais partent pour la pêche à Terre-Neuve ; Mais cette dernière n’occasionne pas d’armement considérable (juste 2 ou 3 bateaux). C’est en 1852 que la première goélette morutière, « l’Occasion », appareille pour l’Islande. Le nombre de navires va progressivement augmenter. La flottille comptera jusqu’à 80 bateaux, à son apogée en 1895.
Les navires sont construits, pour la plupart à Paimpol. Les préparatifs de départs donnent lieu à de grandes fêtes, dont le pardon des Islandais, qui a lieu chaque année en février ou mars. Les pêcheurs partent pour l’Islande en février. La pêche se déroule sur 6 mois en évoluant tout autour de l’île, pour suivre le poisson. La pêche se pratique à bord des bateaux mais surtout à bord des Doris (embarcation à fond plat, en bois, de 5 à 6 m de long). Durant toute la durée des campagnes de pêche, les paimpolais vont payer le lourd tribut de 2000 morts (environ 1 équipage par an, sur 83 ans) pour des armateurs qui s’enrichissent. Les causes de morts à la pêche sont multiples : dangers liés à la mer, manque d’hygiène, malnutrition, le tout aggravé par l’alcool. Le déclin de cette pêche s’amorce à partir de 1914, et se concrétise en 1935 avec le départ de la dernière goélette cette année-là.
La pointe de l’Arcouest :
Une vue imprenable et spectaculaire sur Bréhat, sa constellation de rochers et le petit port de Loguivy
Loguivy de la mer :
Loguivy se situe à l’entrée du Trieux (petit fleuve de 70 km se jetant dans la Manche par un large estuaire).
Son église Saint-Ivy est l’œuvre de l’architecte James Bouillé qui participa au «SEIZ BREUR», mouvement culturel breton du début du siècle dernier. Un des vitraux représente le débarquement en 687 d’Ivy, saint d’origine celtique. La situation de l’église, sur le port de Loguivy, influença son architecture : sa charpente évoquant une coque de bateau et le clocher est surmonté d’un poisson.
A noter que Lénine séjourna à Loguivy durant l’été 1902. Et Tristan Bernard y établit sa maison secondaire au début du XXe siècle.
19h30 : Diner au camping ou au bord de mer ...
La suite du programme du week-end sur la sortie N° 2742741